The Woman King retrace l’histoire extraordinaire des Agojié, une unité de guerrières qui protégèrent le royaume de Dahomey au XIXème siècle en Afrique de l’Ouest. Leurs aptitudes et leur fureur n’ont jamais trouvé d’égal.
Inspiré de faits réels, The Woman King suit le destin épique de la Générale Nanisca, qui entraîne une nouvelle génération de recrues et les prépare à la bataille contre un ennemi déterminé à détruire leur mode de vie. Il y a des causes qui méritent d’être défendues…

On critique énormément hollywood pour tout ce que cette industrie fait. On le fait même à juste raison. Parfois, il y a des gens qui tentent de faire des choses. Il y a des mouvements intéressants venant des acteurices et des réalisateurices afro-américain.e.s. Je ne sais pas si le succès de Black Panther, joue un rôle important, mais le fait qu’on à ce Woman King qui parle d’une tribu ayant réellement exisité, m’intéresse.
Quand je vois Woman King, je vois d’abord cette envie de raconter cette histoire. On sent une équipe impliquée dans ce projet. On ressent ce besoin pour le casting de renouer avec leurs racines. Cette envie de nous faire découvrir l’histoire de leurs ancêtres. Il y a une telle énergie déployée dans ces chants guerriers, dans ces danses qui booste notre visionnage. Cet engagement, fait réellement plaisir. Il m’arrive encore aujourd’hui de vouloir danser avec ce que veulent faire les personnages. Je le vois comme une forme de libération.
Tout cela sert un film qui remplit sa tâche de divertissement. Même s’il a le défaut comme beaucoup de films de ce type d’être trop long, ce que me raconte The Woman King me passionne. J’évoquais ces danses et chants formidables, c’est aussi une utilisation de la langue anglaise avec l’accent qui donnent énormement de charme. C’est une forme de voyage dans le passé.
Ce sont aussi des combats qui font réellement plaisir. On oublierait presque que Gina Prince Bythewood avait fait The Old Guard ou sa caméra semblait si passive. Pour The Woman King, On sent une passion, un engagement, un dynamisme. Elle joue avec ce style pour nous offrir des combats tous aussi différents les uns des autres.
Si sur le plan cinéma tout semble réussi, The Woman King est dans la catégorie des films ou la représentation historique fait débat. Peut-être qu’il y a une volonté de la cinéaste d’utiliser ce film pour en faire un beau film progressiste, d’avoir des guerrières qui veulent une libération des esclaves. Dans les faits, ce n’est pas forcément le cas. Le long-métrage va très bien expliquer le rôle du rooyaume du Dahomey dans l’esclavage. Pour eux, c’était un enjeu économique important. Ce que cette oeuvre ne raconte pas, c’est qu’il n’a jamais été question d’arrêter ce commerce. Les Agojie qu’on nous montre comme étant très cool et très ouvertes ont réellement étaient impliquées en capturant des prisonniers.
C’est le seul point noir d’un film dans lequel j’ai pris énormément de plaisir à le voir. C’est un bonheur de voir ce casting féminin qui fait de ce film quelque chose de divertissant. On aimerait bien en voir d’autres,. The Woman King ce n’est qu’un bout de l’histoire du continent africain. C’est un continent dans lequel on pourrait avoir d’autres histoires tout aussi passionnantes. C’est une terre dans laquelle on peut faire du beau cinéma, quand on a des gens concernés par ce qu’ils racontent.

The Woman King est un film réalisé par Gina Prince Brythewood et écrit par Dana Stevens. Avec Viola Davis, Thuso Mbedu, Lashana Lynch, Sheila Atim et John Boyega.
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